La Suisse offre de nombreuses libertés aux contribuables. Dans ce cadre, l’Etat soutient également les personnes physiques dans leur prévoyance vieillesse en encourageant les déductions ou en réduisant la charge fiscale. Il suffit d’y réfléchir un peu pour en profiter. Avez-vous déjà envisagé un rachat dans la prévoyance privée ou professionnelle? Vous découvrirez ici si une gestion intelligente de la prévoyance peut avoir une incidence sur votre facture fiscale et sur votre capital de prévoyance et découvrirez comment vous y prendre.
Rachat dans le deuxième ou le troisième pilier?
Suivant votre revenu, vos projets d’avenir et votre âge, un rachat dans la prévoyance professionnelle (deuxième pilier) ou dans la prévoyance privée (troisième pilier) constitue une possibilité intéressante de réaliser des économies d’impôt tout en investissant dans un capital-vieillesse. Les rachats dans les deux piliers ont des caractéristiques différentes. Décidez par vous-même ce qui vous convient le mieux. Il est bien entendu possible d’effectuer des rachats dans les deuxième et troisième piliers en parallèle.
Rachat dans le 2e pilier: mieux vaut une répartition sur plusieurs années
Vous pouvez déduire de votre revenu imposable tout montant que vous versez à votre caisse de pension. Attention:
- la condition préalable au rachat tient en une insuffisance de couverture. Cette condition est satisfaite chez la plupart des gens, ce que reflète le certificat de prévoyance (montant maximal de rachat).
- Selon la caisse de pension, le rachat doit s’élever à CHF 5’000 au moins.